
Il n'est pas possible d'établir des mesures de préventions contre les lymphomes. En effet, aucune ne permet véritablement d'empêcher leur apparition. En revanche, on peut éviter certains des facteurs de risque et des causes de lymphome afin de limiter leur survenue.
Prévention lymphome : les facteurs de risque inévitables
La plupart des facteurs de risque responsables de lymphomes sont difficiles à éviter. En effet, parmi les principaux, on compte :
- le fait d'être âgé de plus de 60 ans ;
- le fait d'avoir des antécédents familiaux de maladie de Hodgkin ;
- le fait d'être victime d'une infection telle que le paludisme ou porteur d'un virus comme l'Epstein-Barr virus, l'Helicobacter pylori ou encore le sida (VIH) ;
- le fait d'être sous traitement immunosuppresseur (après une greffe d'organe par exemple) ou de souffrir d'une maladie chronique auto-immune.
Article
Une vie saine pour prévenir les lymphomes
Comme pour tous les cancers, il semble qu'une vie équilibrée diminue les risques de lymphomes. Une hygiène de vie saine contribue à un bon état de santé général :
- Il est éventuellement possible de faire en sorte d'éviter d'être exposé à des pesticides, aux dioxines et au benzène qui sont accusés de favoriser l'apparition des cancers et notamment des lymphomes.
Bon à savoir : une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) montre que le taux de survie est moins bon chez les patients exposés aux pesticides que chez les autres (et a fortiori chez les agriculteurs). Une autre confirme qu'il existerait un lien entre l’utilisation domestique de pesticides durant la grossesse et l’augmentation du risque de lymphome hodgkinien ou non hodgkinien chez l’enfant.
- Par ailleurs, certaines études relèvent qu'avoir une activité physique insuffisante augmente les risques de lymphome non hodgkinien (LNH). En effet, il semblerait que les malades atteints d'un lymphome non hodgkinien consomment en général plus de calories et sont plus souvent obèses que les autres, d'où l'intérêt de pratiquer une activité physique régulière. Selon les statistiques sur le lymphome, l'obésité est associée à un surrisque de LNH de 59 % chez les hommes et de 36 % chez les femmes.
- Il est également important d'adopter une alimentation saine en faisant attention à ne pas top consommer de viande, de produits laitiers et de produits riches en acides gras saturés. En revanche il faut favoriser la consommation de fruits et de légumes afin de réduire le risque de présenter un lymphome non hodgkinien.
Bon à savoir : selon une autre étude publiée dans Jama Internal Medicine, le fait de manger des aliments bio régulièrement diminuerait de 76 % le risque de lymphome.
Prévention du lymphome selon le biodécodage
Si on tient compte de l'aspect émotionnel de la survenue des lymphomes, il peut être intéressant de faire un travail sur soi. L'objectif est d'éviter le plus possible des ressentis du type « je veux me défendre » ou « je cherche une protection ». Il s'agit d'éviter ces émotions négatives, qui, répétées trop fréquemment ou trop intensément pourraient déboucher sur l'apparition d'un lymphome.
Les thérapeutes susceptibles de venir en aide aux patients qui souhaitent travailler sur cet aspect (qui s'associe souvent à de la dévalorisation et à une angoisse avec l'impression de ne pas pouvoir compter sur son corps) sont ceux qui pratiquent le biodécodage des maladies.
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Comprendre le lymphome
Sommaire
- Qu'est-ce qu'un lymphome ?
- Facteurs de risques
- Chiffres-clés